des Psaumes qui nous dit : « petits et grands, riches et pauvres ensemble ! ». Et si ces mots que les aléas de l’histoire viennent placer dans notre actualité n’étaient qu’un résumé du message biblique ?
Une diversité d’histoires, de personnages, de récits plus ou moins mythiques ou mythologiques, pour nous dire que tout peut se résumer dans l’idéal d’une humanité diverse, mais ensemble.
Il ne s’agit pas d’un ordre qui impose, d’un passage en force d’un rêve qui ne serait pas réalisable par l’être humain, mais bien plutôt d’un appel. Nous en sommes capables, nous le voulons et nous pouvons y arriver.
Il ne s’agit pas non plus de s’évader dans une utopie irréalisable où il n’y aurait plus de petits et de grands, plus de riches et de pauvres. Être ensemble c’est justement trouver le moyen de vivre en toute justice, en toute égalité de droits, en toute égale dignité, qui que nous soyons.
Alors ce 49-3 biblique n’est pas un déni de la réalité, mais le symbole de cet idéal que nous poursuivons et que le message biblique vient nous révéler.
Être ensemble, comme le symbole vient mettre en lien deux parties pour qu’elles puissent se comprendre, comme un signe de reconnaissance donné. Et si le symbole était la formule qui résume la foi ?
Non pas un Credo qui nous demande de croire à de l’incroyable, qui demanderait à notre raison et à notre conscience d’abdiquer au nom de la saine doctrine. Mais un devoir, celui d’aller vers l’autre pour le bien et le bon. Un devoir librement accepté pour être ensemble.
Si cet « ensemble », quelles que soient notre place, notre force ou notre faiblesse, était le résumé de la foi qui nous anime ? Ensemble parce qu’il ne peut en être autrement, ensemble parce que la fraternité est à cette condition, ensemble parce que « ce n’est pas amusant d’être libre tout seul » (Alfred Jarry).